mardi 18 novembre 2008

SPECTACLES en RECOMMANDE

La Rochelle le 12 novembre 2008
OBJET : APPEL A VOLONTAIRES BENEVOLES.


Madame, Monsieur,

La ligue de l’enseignement –Charente-Maritime organise prochainement un événement artistique national autour de l’Education et du spectacle vivant pour le jeune public appelé :

SPECTACLES en RECOMMANDE
19 au 23 janvier 2009

en partenariat avec les villes de La Rochelle, Aytré et Chatelaillon-Plage.

Pendant une semaine, nous allons recevoir environ 300 professionnels de l’action éducative, artistique et culturelle, autour de 18 propositions de spectacles (théâtre, danse, musique, contes, marionnettes, etc.) avec des temps de formation et d’échanges autour des thématiques de l’art, de l’éducation populaire et du jeune public.(voir dépliant en annexe)

La ligue de l’enseignement a besoin d’être aidée par tous les volontaires bénévoles et leurs amis pour réussir collectivement l’organisation de cette manifestation nationale.
Les volontaires bénévoles conviés à la réalisation de ces journées de rencontre et de partage ne sont pas des supplétifs occasionnels, mais des personnes que nous souhaitons associer activement à la réalisation conviviale des journées SPECTACLES en RECOMMANDE ...

Voila pourquoi nous vous demandons de faire largement part de cette initiative de la Ligue de l’enseignement autour de vous, et nous vous invitons chaleureusement à une

RENCONTRE d‘INFORMATION et de DEFINITION des TACHES
le MERCREDI 26 NOVEMBRE de 15h à 17h
à la RESIDENCE CLUB LA FAYETTE
Avenue de Bourgogne (Port-Neuf) à La Rochelle .

Pour tous renseignements complémentaires vous pouvez joindre le Service Culture-Education de la ligue de l'enseignement Charente-Maritime 06 32 80 29 77 ou 05 46 41 00 05 ou au secrétariat de notre fédération 05 46 41 62 62.
Dans l’attente de vous rencontrer, recevez, madame, monsieur, nos salutations les meilleures.
Gérard Guérin
Yanys Wessels
Culture-Education et Communication.


----------------------------------------------

Ce message et toutes les pièces jointes (ci-après le "message") sont protégés par les règles relatives au secret des correspondances ; le message peut en outre contenir des informations à caractère confidentiel ou protégées par différentes règles et notamment le secret des affaires ; il est établi à destination exclusive de son destinataire. Toute divulgation, utilisation, diffusion ou reproduction (totale ou partielle) de ce message, ou des informations qu'il contient, doit être préalablement autorisée.
Tout message électronique est susceptible d'altération et son intégrité ne peut être assurée.

LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT CHARENTE-MARITIME décline toute responsabilité au titre de ce message s'il a été modifié ou falsifié.
Si vous n'êtes pas destinataire de ce message, merci de le détruire immédiatement et d'avertir l'expéditeur de l'erreur de distribution et de la destruction du message.

This message and any attachments ( the "message") is protected by the secrecy of correspondence rules ; furthermore the message may contain privileged or confidential information that is protected by law, notably by the secrecy of business relations rule ; it is intended solely for the attention of the addressee . Any disclosure, use, dissemination or reproduction (either whole or partial) of this message or the information contained herein is strictly prohibited without prior consent.
Any electronic message is susceptible to alteration and its integrity can not be assured.

LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT CHARENTE-MARITIME declines any responsibility for this message in the event of alteration or falsification..
If you are not the intended recipient, please destroy it immediately and notify the sender of the wrong delivery and the mail deletion.

lundi 31 mars 2008

Une femme d'exception.

Née en 1120 ou 1122, la reine Aliénor accueille la mort à quatre-vingts ans passés dans sa chère abbaye de Fontevrault, près de Saumur.

Aliénor est la petite-fille du troubadour Guillaume IX d'Aquitaine, qui célébrait l'amour courtois et accueillait les poètes à la cour de Poitiers. La duchesse ne manque pas à la tradition familiale et, sa vie durant, entretient autour d'elle une cour de poètes.

Peu de vies, il est vrai, seront aussi remplies que la sienne : elle est successivement reine de France et reine d'Angleterre ; deux de ses fils, Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre, deviennent eux-mêmes rois d'Angleterre.

Elle a deux filles du roi de France et huit enfants de celui d'Angleterre, le dernier de ses enfants, le futur Jean sans Terre, étant né dans l'année de ses 45 ans.

Femme de caractère, Aliénor a pris part à toutes les péripéties politiques de son époque et, par son divorce d'avec le roi de France et son remariage avec le futur roi d'Angleterre, elle a inauguré huit siècle de guerres et de rivalités entre les deux nations !

Aliénor à la croisade
L'adolescente hérite vers 15 ans, en 1137, du comté de Poitiers et des duchés d'Aquitaine et de Gascogne. La même année, à l'instigation de l'abbé Suger, conseiller de la monarchie capétienne, elle épouse l'héritier de la couronne de France, Louis le Jeune (17 ans). Quelques jours après le mariage, son beau-père Louis VI le Gros décède. La voilà reine !

Aliénor a le privilège d'assister à la consécration de l'abbatiale de Saint-Denis, première révélation de l'art gothique (*).

En 1147, la reine Aliénor prend part à la deuxième croisade, traversant l'Europe et l'Anatolie à cheval, la Méditerranée en bateau. On la soupçonne de n'avoir pas été indifférente à quelques seigneurs moins tristes que son royal mari («J'ai cru épouser un homme, non un moine», aurait-elle confié).

Un roi triste
Le roi Louis VII le Jeune devait son surnom à ce qu'il était le fils cadet de Louis VI le Gros.
Il avait été élevé à l'abbaye de Saint-Denis car il n'était pas destiné à régner avant que ne meure le 13 octobre 1131 son frère Philippe d'une chute de cheval provoquée par la divagation de porcs dans les rues de Paris (les porcs allaient être interdits de divagation suite à cet accident).
De son éducation, Louis avait gardé l'empreinte monastique et peu de goût pour les armes. Pas de quoi enflammer le coeur d'Aliénor, sa jeune épouse.
De retour en France, brouillée avec Louis VII, Aliénor obtient le divorce sous le prétexte d'une parenté trop proche (cousinage au 4e degré !). L'Église, en ce domaine, savait se montrer accommodante avec les puissants.

Louis VII se remarie et a la chance d'engendrer le futur Philippe Auguste, ainsi surnommé parce qu'il est né en août (21 août 1165) : il sortira la monarchie capétienne de la médiocrité et lui donnera le premier rôle en Europe.

Sans attendre, Aliénor épouse de son côté Henri Plantagenêt (le nom de famille vient de ce que le père d'Henri, Geoffroy V le Bel, avait coutume de planter une branche de genêt dans son chapeau !). Henri est l'héritier de la Normandie et de l'Anjou. Il est aussi, par sa mère, le petit-fils du roi d'Angleterre Henri 1er Beauclerc. Il est devenu son héritier direct par un concours de circonstances extraordinaire.

Henri Plantagenêt est bientôt appelé à la tête du royaume d'Angleterre sous le nom de Henri II. C'est ainsi qu'Henri et Aliénor se retrouvent en quelques mois souverains de l'Angleterre et de tout l'Ouest de la France, de Calais à Bordeaux. Un véritable «Empire angevin» !

Aliénor contre Henri
Henri II Plantagenêt, beau et fougueux, de dix ans le cadet d'Aliénor, a le front de tromper celle-ci avec plusieurs courtisanes dont la plus célèbre, la Belle Rosamonde (Fair Rosamund), mourut mystérieusement empoisonnée. Son destin légendaire inspira de grands poètes comme Chaucer.

Aliénor, qui a la rancune tenace, se retire à Poitiers où elle entretient un cercle brillant de troubadours et d'artistes, comme Bernard de Ventadour.

Elle soulève ses fils contre leur père. Henri II trouve moyen de se saisir de sa femme, tandis que celle-ci voyage sous un déguisement de page ! La reine est reléguée pendant de longues années dans un couvent à Winchester. Mais la guerre parricide se poursuit jusqu'à la mort misérable de Henri II, en 1189, abandonné par presque tous et tourmenté par le remords d'avoir commandité l'assassinat de son fidèle ami, le pieux archevêque Thomas Becket.

Libérée par le nouveau roi, Richard Coeur de Lion, Aliénor a encore fort à faire pour sauver la mise de son cher fils tandis qu'il est fait prisonnier en Allemagne, à son retour de croisade. Son frère Jean n'hésite pas en effet à s'associer à Philippe Auguste pour le dépouiller de son pouvoir.

Après ces épreuves, Aliénor peut finir sa vie dans la plénitude de ses fonctions de reine mère. Sa petite-fille Blanche de Castille sera la mère dévouée du roi Saint Louis. Elle gouvernera la France de 1226 à 1242.

Tout en étant exceptionnelle, la vie d'Aliénor témoigne du comportement très libre des femmes au Moyen Âge, du moins dans les classes supérieures. Elles suivent leur mari à la croisade, étudient, animent des cours etc. Elles sont néanmoins handicapées dans la conduite de la guerre. Comme Aliénor, elles doivent dans ces occasions se faire épauler par un mari, un fils ou un fidèle vassal.

Les femmes perdront leur autonomie à la Renaissance, quand les juristes ressusciteront le droit romain et le statut d'infériorité féminine qui s'y attache. Le Code civil de Napoléon, plus romain que nature, aggravera encore cette situation.

Fallait-il qu'il gêne vraiment !?



Martin Luther King (39 ans) est assassiné dans un motel de Memphis le 4 avril 1968 par un repris de justice.

La mort du pasteur noir soulève une immense émotion dans le monde entier... cependant que des émeutes secouent les ghettos des grandes villes américaines.

Un apôtre de la non-violence
Pendant une douzaine d'années, Martin Luther King avait lutté contre la ségrégation raciale.

Il s'était fait connaître à Montgomery (Alabama) en organisant un boycott de la compagnie d'autobus de la ville, coupable de tolérer la ségrégation dans ses véhicules.

Son Mouvement des droits civiques avait fini par triompher en appliquant les principes de non-violence prônés par Gandhi.

Le 28 août 1963, à l'occasion d'une Marche sur Washington, Martin Luther King prononce son plus célèbre discours devant 250.000 sympathisants : «I have a dream...» («J'ai fait un rêve...»).

L'année suivante, le président Johnson signe la loi sur les droits civiques mettant fin à toute forme de discrimination, en présence de Martin Luther King.

Le 14 octobre 1964, le jeune pasteur reçoit le Prix Nobel de la paix. Mais son Mouvement est de plus en plus contesté et concurrencé par des groupes violents comme les Black Muslims (Musulmans noirs).

Aux Jeux Olympiques de Mexico, qui suivent de quelques semaines la mort de Martin Luther King, des champions noirs américains lèvent le poing sur le podium et tournent le dos à la bannière étoilée.

La même année, des professeurs admettent de développer la place des noirs et des minorités dans l'enseignement de l'Histoire. C'est le début du mouvement PC («politically correct»).

Les tensions raciales s'apaisent peu à peu. Aujourd'hui, l'intégration des noirs, qui représentent un dixième de la population étatsunienne, ne soulève plus guère d'opposition même si ce groupe souffre toujours d'un certain handicap économique et social.